« La politique est aujourd’hui synonyme de science ou d’art du gouvernement politique et elle est fortement associée au processus par lequel des groupes de personnes prennent des décisions et mettent en œuvre des politiques. Cependant, ces dernières années, des inquiétudes ont été exprimées sur ce qui est perçu comme un manque d’intérêt des jeunes pour la « politique conventionnelle », y compris la politique constitutionnelle, l’adhésion à des partis politiques et la participation aux élections. (…) Comme l’observe Hackett (1997 : 81), une « hypothèse commune » de nombreux observateurs de la politique des jeunes est que beaucoup d’entre eux sont indifférents ou désengagés de la politique. (…) Marsh et al. (2006b) affirment que « les jeunes ne sont pas apathiques mais ont le sentiment que leurs intérêts et leurs préoccupations ne sont pas pris en compte par les politiciens. En effet, ils sont très sensibles à la nature limitée de leur citoyenneté politique et cela joue un rôle clé dans leur manque de volonté de participer à la politique traditionnelle. » (…) L’image qui se dégage des récentes recherches sur la jeunesse montre plutôt que les jeunes se détournent de la politique conventionnelle et des institutions politiques plutôt que de la politique en soi. Elle montre également que si les jeunes « ne sont peut-être pas enthousiasmés par la politique des partis, ils affichent des niveaux élevés d’engagement dans la politique sur une problématique particulière » et ils sont engagés dans des formes moins conventionnelles de politique (Sloam, 2007 : 548). »
Référence: Young people, politics, protest and social movements. (2013). In M. Cieslik, & D. Simpson, Key concepts in youth studies. Sage UK.
Voir aussi
bénévolat
parlement des jeunes
participation à l’école