Négociation salariale à l’embauche : Nouvelle piste d’explication du différentiel de salaire entre résidents et frontaliers

Laetitia Hauret

Dans le cadre de ses travaux sur la problématique du chômage, le CEPS/INSTEAD a développé, en collaboration avec le Ministère du Travail et de l’Emploi, un programme de recherche concernant les pratiques de recrutement des entreprises implantées au Luxembourg et leur impact sur l’accès à l’emploi des chômeurs. Après une première publication présentant le programme de recherche, ses enjeux dans la problématique du chômage et les hypothèses qu’il sous-tend, plusieurs publications se sont intéressées à la place des intermédiaires institutionnels et privés dans les pratiques de recrutement. Cette publication s’intéresse aux négociations salariales lors des recrutements et plus précisément aux différences susceptibles d’exister entre résidents et frontaliers. Est-ce que les frontaliers tentent moins de négocier leur salaire à l’embauche que les résidents ? Est-ce qu’en cas de négociation, ils obtiennent un gain plus faible ? Si les réponses à ces questions sont positives, cela pourrait expliquer, en partie, pourquoi les frontaliers bénéficient d’un salaire moindre que les résidents.

Proposition de citation

Hauret, L. (2011). Négociation salariale à l’embauche : Nouvelle piste d’explication du différentiel de salaire entre résidents et frontaliers (Les Cahiers du CEPS/INSTEAD. Population & Emploi Nr. 6). Differdange. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD).

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